Type : Accessoire de laboratoire
Fabriqué en Inconnu de () à ().
Ce pupitre de retouche de négatifs ou positifs est en bois gainé avec un beau papier. La multitude de crochets laisse supposer qu'on pouvait changer le cache pour l'adapter à d'autres formats (ici, une plaque 9 x 12 cm)
Il est éclairé par un grand miroir au dimensions de la boite, qui fait, fermée, 26 x 26 x 6,5 cm.
Un tiroir sert à ranger les outils de retouche : dans cet exemplaire deux pinceaux et des bandes noires de masquage.
A l'époque, les dimensions des plaques le permettant, les négatifs (ou positifs) étaient souvent retouchés, voir colorés au pinceau.
Cette procédure était parfois combattue depuis presque la naissance de la photographie : il ne fallait pas toucher (retoucher...) le résultat obtenu mécaniquement.
D'autres, notamment les adeptes du courant pictorialiste (Robert Demachy, Alfred Stieglitz, fin du XIXe et début du XXe siècles, par exemple), ont incorporé la retouche, voir des « défauts » de flou, pour faire leur photos artistiques. Ils employaient aussi des méthodes de tirage comme la gomme bichromatée, qui produit des tirages qui ont du grain, manquent de piqué et peuvent être tirés sur des papiers texturés et avec des pigments colorés.
Actuellement, la retouche est surtout mise en cause dans la photographie de presse trafiquée.
